En accidentologie, une donnée évidente, c'est l'influence de l'expérience. Ainsi, les conducteurs du congé de fin de semaine représentent, suivant les pays, prés de 50% des accidents graves alors que ces périodes ne représentent que (7jours/2) 28,5% du temps hebdomadaire. En France, on passe de 17 tués en semaine à 23 le vendredi et 28 le samedi-dimanche. De même, les jeunes de moins de 25 ans, inexpérimentés, sont deux fois trop présents. Ceux qui possèdent leur permis depuis moins de 2 ans représentent 20% des tués en France.
De la même façon, les mois d'hiver et d'automne, évités par les conducteurs occasionnels, ont moins d'accidents que le retour du printemps et de l'été. Les périodes de mauvais temps - le mauvais temps durable - conduit les conducteurs occasionnels à renoncer à leurs déplacements. La circulation diminue, le nombre d'accidents aussi, mais la gravité a tendance à augmenter, les chocs edvant imparables par manque d'adhérence au freinage ou à l’évitement . Notons que le ratio d'accidents, au kilomètre parcouru, pour un conducteur professionnel et un conducteur occasionnel peut varier de 1 à 15: Ramené à 100, cela donne jusqu'à 85 pour-cents pour le conducteur occasionnel.
Notons que les motocyclistes avec un kilométrage près de trois fois moindre que les voitures donnent près de 4 fois plus de tués - ce qui est du au caractère non protecteur du véhicule, voir paragraphe suivant. Enfin, plus le kilométrage moyen d'une population augmente, et plus son risque diminue. Ainsi, aux States, le kilométrage moyen à TRIPLE entre 1966 et 1999 tandis que la mortalité aux 10 millions de kilomètres parcourus fut divisée... par trois (3) très exactement. Il faut donc, en accidentologie, prendre compte du coefficient réducteur du nombre de kilomètres parcourus.
Le taux de fatalité se lit de 15 a 55 - (colonnes empilées). Nouveau, 2004. Le ministre français, monsieur G. de Robien, se félicite qu'une multiplication par trois du kilométrage moyen a correspondu à une diminution par trois des chiffres. Ce fait est international. Il serait utilse, en matière de sécurité routière, que les politiques qui s'occupent de ce dossier, dans les pays où celui-ci dépend des hommes politiques, prennent conscience des chiffres non nationaux.